Rieupeyroux
Fondée peu après l’An Mil par l’abbaye bénédictine Saint-Martial de Limoges, suite à un don seigneurial, la sauveté de Rieupeyroux garantissait à ses habitants une sécurité spirituelle indispensable afin de développer les activités agricoles et les échanges économiques.
Une sauveté bénédictine de l’An Mil La sauveté a été fondée en 1030 par l’abbaye bénédictine Saint-Martial de Limoges sur une terre du Ségala qu’Escaffre (Iscafred), seigneur de Peyrolles, donna à l’automne de sa vie pour obtenir le salut de son âme. Le bourg, dont les limites étaient matérialisées par des croix de pierre monumentales garantissant aux habitants et aux voyageurs un droit d’asile inaliénable et une protection spirituelle (paix de Dieu) en un temps de violences et de pillages, se déploie sur le flanc pentu d’une colline qui domine l’église et son monastère.
Une communauté villageoise et monastique Les habitants, agriculteurs, éleveurs et artisans, en échange de défrichements et de corvées, disposaient d’un lot à bâtir destiné à établir leur maison (ayral) ainsi que d’une pièce de terre labourable (casal). Ils participaient ainsi à la mise en valeur de l’espace agricole (élevage et culture du seigle) et forestier, à l’exploitation et à la transformation des ressources naturelles, ainsi qu’aux échanges économiques (marché et foire) indispensables à la croissance de la communauté monastique.
La cathédrale du Ségala La sauveté conserve une trame urbaine orthogonale où se côtoient des vestiges civils du Moyen Age et de la fin de l’Ancien Régime : halle couverte et arcades de la place du Gitat, maison à pan de bois, arcs de boutique et ouvroirs, fontaine… Cependant, l’élément emblématique de ce petit bourg monastique est incontestablement l’église Saint-Martial, la |
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